Revue semestrielle L'harmonium français
L'harmonium français
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L’harmonium français

  N°35

décembre 2024

Sommaine du N°35 - décembre 2024

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Monsieur le Comte Fernand de Bouillé

compositeur, poète, alpiniste, Volontaire de l’Ouest

et

sa Rêverie pour piano et orgue-expressif

(Anne Auffret, Patrick-Alain Faure)


Cet article retrace la vie romanesque d’un personnage hors du commun : le Comte Fernand de Bouillé. C’est la découverte d’une de ses compostions totalement oubliée : la Rêverie pour piano et orgue qui motiva nos recherches aboutissant ainsi à ce travail. Homme aux multiples talents, son rôle de compositeur fut largement oublié et passa au second plan du fait de ses multiples autres exploits qui lui permirent de passer à la postérité. On retiendra notamment la réalisation, en 1856, de la première ascension de l’Aiguille du Midi à Chamonix et en 1870, sa mort en héros à la bataille de Loigny. Ces deux points ne devant cependant pas faire oublier ses talents de musicien et de compositeur auxquels nous essaierons de rendre justice dans le texte ci-après.

Généalogie d’un instrument : l’orgue Mustel n°265

(Jacques Prévot)


Exemple de « généalogie instrumentale », cet article retrace l’histoire de l’harmonium Mustel n°265, modèle classique de 6 jeux, construit en 1877 par Victor Mustel pour Alphonse Mailly, professeur d’orgue au Conservatoire royal de Bruxelles. Il passa ensuite entre les mains de son épouse, Clémentine Sandenbergh-Matthiessen qui deviendra, après leur divorce, Mme Tiny Béon, harmoniumiste célèbre et grande promotrice des orgues Mustel. Repris et modifié en 1913 par la maison Mustel qui installe des Métaphones, le Prolongement et le Grand-Jeu au talon, cet instrument est ensuite revendu à une riche famille d’industriels mélomanes, les Corbassière. Il fut retrouvé en 2011, en mauvais état, chez un marchand parisien d’instruments de musique anciens. C’est à cette date que l’auteur en fit l’acquisition et que sa restauration fut entreprise.

La Fantaisie de Concert d’Alphonse Mustel :

Une œuvre tardive et déconcertante

(Olivier Schmitt)


Nous avons précédemment étudié au travers de trois articles l’œuvre musicale d’Alphonse Mustel et enregistré ces partitions. Toutefois l’une d’elles restait encore introuvable jusqu’il y a peu : la Fantaisie de Concert op. 27 datant de 1904. Grâce au réseau international d’entraide des amateurs d’harmoniums et en particulier au docteur Christoph Springfeld, oncologue de la clinique universitaire d’Heidelberg en Allemagne, cette lacune a pu être comblée. Nous pouvons dès lors proposer de découvrir cette pièce assez déroutante par une analyse détaillée et son enregistrement.