L'harmonium français
Revue semestrielle L'harmonium français


Revue semestrielle L'harmonium français

L’harmonium français

  N°28

juin 2021

Sommaine du N°28 - juin 2021

  

Causerie sur le bien jouer de l'harmonium

(François Dupoux)



Victime de son clavier, il est souvent comparé au piano ; par les sons tenus qu’il fait entendre et la place qu’il occupe dans les églises et autres lieux de culte, il est assimilé à l’orgue. Si dans la seconde moitié du XIXème siècle il fût peut-être mieux reconnu comme instrument à part entière, parmi la multitude des méthodes d’harmonium parues, bien peu ont parlé de l’instrument lui-même et surtout de sa personnalité propre. Les grands maîtres de l’harmonium ayant disparu maintenant depuis près de cent ans, leurs élèves aussi, il a fallu le talent de quelques musiciens hors pairs pour retrouver et réhabiliter, l’art de jouer de cet instrument souvent objet de moqueries et de dédain, et d’inciter les plus jeunes générations à persévérer dans une discipline instrumentale et éminemment artistique qui, il n’y a même pas quarante ans pouvait passer pour une maladie honteuse !

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Les autres numéros de L'harmonium français

  

  

Les Trois Rhapsodies sur des Cantiques bretons op. 7

de Camille Saint-Saëns

Le folklore musical transcendé

(Olivier Schmitt)


Camille Saint-Saëns (1835-1921) est l’un des compositeurs majeurs du courant romantique français. Sa carrière, d’une longévité exceptionnelle (trois quarts de siècle), lui a permis d’exceller comme chef d’orchestre, compositeur, écrivain, organiste, pédagogue et pianiste. Cependant, ses œuvres ont rarement été acclamées par la critique et le public, les trouvant soit trop modernes dans sa jeunesse, soit trop académiques à la fin de sa vie. Nous proposons d’aborder les Trois Rhapsodies sur des Cantiques bretons op. 7. Il s’agit du recueil le plus important confié à l’harmonium seul par le musicien.

  

Francesco Bruni, l'oublié dans l'ombre

(Gianluca Vergani)


Ce travail sur Francesco Bruni présente son parcours de vie comme étroitement lié à celui de l’orgue expressif. Il en ressort qu’il fut un facteur de la première heure, observateur attentif et habile inventeur, reconnu comme tel par ses pairs. L’analyse de ses instruments mis en comparaison avec ceux de ses contemporains permet de mettre en évidence qu’il a travaillé pour eux et que beaucoup d’instruments estampillés du nom d’autres facteurs ont, en réalité, étaient fabriqués par Bruni.  Avec ces nouveaux éclairages biographiques, on regarde le procès en contrefaçon dans lequel Bruni a été impliqué d’un point de vue différent de ce qui fut écrit jusqu’à présent sur le sujet et rapidement une certitude semble se dégager : Bruni fut condamné par l’officialisation d’un brevet…

  

Retrouvez l'enregistrement de ces trois pièces

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